Trente policiers ont été blessés, dont plusieurs ont été hospitalisés lors des manifestations et des affrontements survenus à Philadelphie (Etats-Unis) dans la nuit de lundi 26 à mardi 27 octobre après le décès d’un homme noir tué par les forces de l’ordre.
Les Etats-Unis font de nouveau face à une scène de violences policières. Walter Wallace Jr., un homme noir de 27 ans, a été tué de plusieurs balles par deux policiers, ce lundi après-midi dans le quartier de West Philadelphia. A en juger par une vidéo circulant sur les réseaux sociaux, les forces de l’ordre ne semblaient pas en danger imminent. Le maire de Philadelphie, Jim Kenney a déclaré qu’une enquête allait être ouverte à la suite de cet incident.
Les policiers sont intervenus sur place après un appel signalant la présence d’un homme avec un couteau. Le jeune homme ne voulait pas lâcher son arme malgré les injonctions des agents, a confié Eric Gripp, porte-parole de la police de Philadelphie. Interrogé par le journal Philadelphia Inquirer, le père de la victime a expliqué que son fils suivait des traitements à cause de problèmes psychologiques. "Pourquoi n’ont-ils pas utilisé un Taser (pistolet à impulsion électrique) ?", s’est lamenté Walter Wallace Sr sur les propos relayés par Le Figaro.
Cet assassinat d’un jeune homme noir par la police américaine a provoqué une flambée de violences à Philadelphie. Quelques heures après les faits, près de 300 personnes sont descendues dans la rue pour manifester leur protestation face aux violences policières et au racisme. Des confrontations entre manifestants et forces de l’ordre ont eu lieu. En conséquence, trente policiers ont été blessés, dont plusieurs ont dû être hospitalisés, a rapporté la police de Philadelphie. Dans la foulée, des commerces ont été saccagés et de nombreux individus ont été arrêtés, soulignent les autorités.
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