Le jeudi 11 août, le ministre de la Justice Merrick Garland a dit avoir "personnellement approuvé" la perquisition du FBI chez Donald Trump en Floride. Il a également demandé que le mandat, qui a permis l’opération, soit rendu public.
Dans une intervention rapide, et rare, à la télévision, Merrick Garland a affirmé : "j’ai personnellement approuvé la décision de réclamer un mandat de perquisition pour cette affaire". Il a souligné dans des propos rapportés par les médias français comme France 24 que le ministère "ne prend pas ce genre de décision à la légère", et approuvé par un juge fédéral.
Alors que des "obligations éthiques" l’empêchaient de révéler les raisons de cette perquisition, Merrick Garland a assuré avoir demandé à un juge de Floride de rendre public le mandat, l’ancien président américain ayant publiquement confirmé la perquisition, et étant donné "l’intérêt public important dans cette affaire". Par ailleurs, le Washington Post a noté de son côté qu’en marge du raid, les agents du FBI recherchaient des documents classifiés sur la sécurité nucléaire.
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Des partisans républicains, connus pour leur soutien aux forces de l’ordre, ont acerbement critiqué le FBI à la suite de l’opération. L’Association des agents du FBI qualifiant "les appels à la violence contre la police" d’"inacceptables".
"Les récentes menaces contribuent à une atmosphère dans laquelle certains acceptent, ou vont accepter, la violence contre les forces de l’ordre comme étant appropriée", écrit Brian O’Hare, le président de l’association, dans un communiqué… "Elle ne l’est pas. Il ne s’agit pas d’une question partisane ou politique", a-t-il ensuite appuyé.
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— Feng Shui Katy (@fengshuikaty) August 11, 2022