Les résultats d’expérimentation du vaccin R21/Matrix-M de l’université d’Oxford suscitent l’espoir. Après une seule dose de rappel, ce sérum donnerait un niveau de protection élevé, de l’ordre de 70 à 80 %.
Le paludisme ou malaria est une maladie parasitaire transmise par les moustiques. Elle se manifeste par de la fièvre, des maux de tête et des douleurs musculaires. Environ 627 000 personnes, majoritairement des enfants africains, ont succombé à cette maladie en 2020, rapporte Le Figaro.
L’expérimentation positive d’un vaccin contre le paludisme (R21/Matrix-M) développé par des scientifiques de l’Université d’Oxford suscite l’espoir d’un déploiement massif. D’après une équipe de recherche internationale dans la revue Lancet Infectious Diseases, ce sérum pourrait constituer un tournant dans la lutte contre la maladie.
L’étude a été menée au Burkina Faso en 2019, sur 450 enfants de 5 à 17 mois. Ces derniers ont été divisés en 3 groupes. Deux ont reçu différentes doses de l’adjuvant Matrix-M et le troisième groupe témoin a reçu un vaccin contre la rage. Ils sont ensuite revenus pour recevoir un rappel avant la saison des pluies de 2020, durant laquelle les cas de paludisme augmentent.
Les résultats de l’essai de phase 2, publiés ce jeudi 8 septembre, sont plutôt encourageants. L’efficacité du vaccin dans le groupe ayant reçu la plus forte dose d’adjuvant est passée à 80 %. Elle était, en revanche, de 70 % pour la dose la plus faible. Mais après une seule dose de rappel, le niveau de protection conféré par le sérum d’Oxford est toujours élevé.
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