Selon les médias américains, l’ouragan Hélène est l’un des plus dévastateurs aux Etats-Unis au cours des dernières décennies. Le bilan humain est lourd avec plus de 110 morts.
Quatre jours après le passage de l’ouragan Hélène sur la Floride, les États-Unis tentent encore de mesurer l’ampleur des dégâts. Avec un bilan provisoire de 118 morts et environ 600 personnes toujours portées disparues, selon le président Joe Biden, l’ouragan est l’un des plus dévastateurs des dernières décennies. Cependant, de nombreuses zones restent inaccessibles, coupées du réseau téléphonique et d’électricité, rendant l’évaluation des victimes et des destructions particulièrement difficile. La tempête qui a touché initialement la Floride en tant qu’ouragan de catégorie 4 a ensuite traversé d’autres États en perdant en intensité, tout en semant la destruction. La Géorgie et la Caroline du Nord figurent parmi les régions les plus sinistrées, rapporte BFMTV.
L’ouragan Hélène est rapidement devenu un sujet de tensions entre les deux principaux candidats. L’ancien président Donald Trump, en campagne pour retrouver la Maison Blanche, a critiqué vivement la gestion de l’administration Biden, affirmant que "l’État fédéral n’est pas réactif". Il a également critiqué la vice-présidente Kamala Harris pour avoir maintenu des engagements de campagne au lieu de se consacrer entièrement à la gestion de la catastrophe. La candidate démocrate a, cependant, annulé plusieurs événements pour organiser une réunion de crise et prévoit de se rendre sur place prochainement. Lors d’une visite à Valdosta, en Géorgie, l’ex-président a reproché aux autorités démocrates de "ne pas aider délibérément les gens dans les zones républicaines", une accusation à laquelle Joe Biden a répondu fermement : "Il ment... Nous faisons tout ce qui est possible."
Joe Biden, qui prévoit de se rendre en Caroline du Nord ce mercredi, a tenu à défendre sa gestion de la crise, soulignant l’engagement des autorités fédérales et leur présence "aussi longtemps que nécessaire". Il a également profité de cette situation pour rappeler que les ravages de l’ouragan Hélène sont en grande partie dus au changement climatique, qui favorise selon lui l’intensification rapide des tempêtes. "Il n’y a aucun doute", a-t-il déclaré, pointant du doigt le réchauffement des eaux comme un facteur d’augmentation du risque de catastrophes naturelles plus puissantes.
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