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Un porte-parole de l’Organisation des Nations unies a déclaré, jeudi 23 janvier, que les responsables de l’ONU ne devraient pas communiquer via WhatsApp. Cet ordre a été donné pour des raisons de sécurité.
Selon un rapport de deux experts de l’ONU, dévoilé mercredi 22 janvier, il existerait des signes d’une "possible implication" du prince héritier d’Arabie Saoudite dans le piratage via WhatsApp du téléphone du patron d’Amazon, Jeff Bezos. Il a été demandé à l’Organisation si le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a échangé avec Mohammed ben Salman ou des dirigeants d’autres pays via cette messagerie. Le porte-parole de l’ONU, Farhan Haq, a fourni une réponse à la question jeudi 23 janvier.
Farhan Haq a affirmé lors d’un briefing que WhatsApp est considéré comme un moyen de communication pas sûr. De ce fait, il a été recommandé aux "principaux responsables" des Nations unies de ne pas s’en servir. Il a ajouté : "Donc non, je ne crois pas que le secrétaire général l’utilise", selon les propos rapportés par Le Figaro. Le porte-parole de l’ONU a par ailleurs précisé que l’instruction datait de juin 2019.
Carl Woog, directeur de la communication de WhatsApp, a cependant indiqué que cette messagerie appartenant à Facebook fournissait un service sécurisé à ses utilisateurs. "Chaque message privé est protégé par un cryptage de bout en bout pour contribuer à empêcher WhatsApp ou d’autres de voir les conversations", a-t-il expliqué. M. Woog a en outre assuré que leur technologie de cryptage était "la meilleure disponible pour les personnes à travers le monde".
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