Lors d’un sommet virtuel de l’ONU, plus de 170 pays ont promis de faire davantage pour les droits des femmes. Washington a dénoncé le "meurtre de millions" de jeunes filles en Chine, tandis que Pékin a débloqué 10 millions de dollars pour l’agence ONU Femme.
Jeudi 1er octobre, une réunion virtuelle a été organisée en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies. C’était une occasion pour marquer le 25e anniversaire de la Conférence internationale de Pékin sur les femmes, tenue en 1995.
Durant ce sommet, le président chinois Xi Jinping a déclaré que Pékin ferait don de 10 millions de dollars (environ 8,5 millions d’euros) à ONU Femmes pour les cinq années à venir. Dans une vidéo préenregistrée, il a également fait part d’une proposition de "réunion mondiale des dirigeants sur l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes" en 2025.
Le président Emmanuel Macron a pour sa part indiqué qu’avec le concours du Mexique, un forum international sur les femmes aurait lieu à Paris en juin 2021. Prévue en juillet, cette rencontre avait été annulée à cause de la pandémie de coronavirus.
Les Etats-Unis ont de leur côté dénoncé, par la voix de la secrétaire à l’Education, le traitement des femmes au Venezuela, à Cuba et en Iran. Mais Betsy DeVos a précisé que "le pire des contrevenants" était la Chine.
D’après Mme DeVos, le Parti communiste chinois serait responsable du "meurtre de millions" de petites filles à cause des "contrôles démographiques brutaux". Elle a dénoncé le fait de soumettre les femmes à "la stérilisation obligatoire, à l’avortement forcé et au contrôle des naissances obligatoire".
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