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Le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Baghaï, a annoncé que "le contenu de la lettre envoyée par Donald Trump n’est pas très éloigné de ses déclarations publiques vis-à-vis de Téhéran".
Donald Trump se dit prêt à discuter avec l’Iran pour encadrer les activités nucléaires de ce pays. Pour ouvrir des négociations, le président américain a affirmé avoir envoyé une lettre aux dirigeants iraniens, rapporte Le Figaro. Toutefois, il durcit en parallèle sa stratégie de "pression maximale", ajoutant de nouvelles sanctions et brandissant la menace d’une action militaire en cas de refus de pourparlers.
Mercredi 12 mars, Téhéran a confirmé mercredi avoir reçu ce courrier par l’intermédiaire d’Anwar Gargash, un diplomate de haut rang des Emirats arabes unis. Le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Baghaï, a déclaré que son pays a reçu cette lettre lors d’une conférence de presse hebdomadaire. "Le contenu n’est pas très éloigné des déclarations publiques de Trump et reprend les mêmes éléments de langage", a-t-il souligné. Il a précisé que pour l’instant, l’Iran n’envisageait pas de le publier et réfléchissait à la réponse à apporter.
Depuis 1980, l’Iran et les États-Unis n’entretiennent plus de relations diplomatiques. En 2015, un accord sur le programme nucléaire iranien a été signé avec les membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU (Chine, Russie, États-Unis, France et Royaume-Uni) et l’Allemagne. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a attesté du respect de ces engagements par l’Iran. Cependant, en 2018, Donald Trump a unilatéralement retiré les États-Unis de cet accord et rétabli les sanctions.
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