Excédés par les difficultés économiques que rencontre leur pays, des milliers de Cubains ont manifesté dans les rues dimanche 11 juillet. Fidèle allié de la Havane, le président vénézuélien, N. Maduro, a exprimé son soutien à son homologue et ses compatriotes.
Cuba fait actuellement face à une grave crise économique liée à la pandémie de coronavirus. Le peuple vit avec des pénuries de médicaments et des pannes régulières d’électricité. Les gens doivent, en outre, patienter de longues heures pour pouvoir s’approvisionner en nourriture.
Le pays a été marqué, dimanche, par des manifestations antigouvernementales inédites. Ereinté par la crise, un grand nombre de Cubains sont descendus dans les rues de plusieurs villes pour exprimer leurs mécontentements et inquiétudes. C’était un événement rare dans ce pays gouverné par le Parti communiste, où seuls les rassemblements du parti sont les seuls autorisés.
Le lendemain, le président cubain s’est défendu, imputant ces difficultés économiques aux sanctions américaines. D’après le chef d’Etat, Washington mènerait "une politique d’asphyxie économique pour provoquer des troubles sociaux" sur le territoire, rapporte France 24. Miguel Diaz-Canel a assuré à la télévision que son gouvernement faisait le nécessaire pour "affronter et vaincre" cette crise.
Le président du Venezuala a apporté son soutien à M. Diaz-Canel, " au gouvernement révolutionnaire de Cuba" ainsi qu’à son peuple. "On applique à Cuba la même méthode d’asphyxie, de persécution", mais le pays "s’en sortira", selon Nicolas Maduro. Il estime que les Etats-Unis et les opposants extrémistes devraient lever "les sanctions et le blocus contre le peuple de Cuba", s’ils veulent les aider.
Nicolas Maduro est un fidèle allié de Cuba. Il a été formé dans le pays. Les deux pays sont sur une même ligne idéologique. La Havane aide beaucoup Caracas depuis les sanctions américaines, imposées pour essayer d’évincer Maduro du pouvoir.