"Nous sommes en danger. Aidez-nous", a lancé Munuwara Begum, une jeune femme de 23 ans qui fait partie des 180 réfugiés rohingyas dérivant en mer.
Depuis plusieurs semaines, quelque 180 réfugiés rohingyas ont dérivé dans l’océan Indien, relate Le Figaro. Le Haut-commissariat de l’ONU aux réfugiés (UNHCR) a indiqué que les proches de ces migrants ont perdu le contact avec l’embarcation endommagée.
A noter que chaque année, des milliers de Rohingyas, minorité musulmane persécutée en Birmanie, tentent de quitter les camps de réfugiés du Bangladesh au cours des traversées très périlleuses.
Le navire transportant des dizaines de femmes et d’enfants serait parti le mois dernier avant d’être signalé en mauvais état au large de la Thaïlande, de l’Inde, puis de la Malaisie et de l’Indonésie. L’UNHCR a précisé ce week-end que les proches ont perdu le contact. Ceux qui ont pu les contacter en dernier considèrent qu’"ils sont tous morts", mais ils espèrent que ce n’est pas le cas. "Si c’est vrai, c’est une nouvelle dramatique. Nos pensées sont avec les familles qui auraient perdu des proches dans cette tragédie choquante", a annoncé le Haut-commissariat. Ce dernier a réitéré ses "appels aux pays pour qu’ils sauvent des vies". Selon ses dires, cela doit être la priorité.
Une jeune femme de 23 ans nommée Munuwara Begum a embarqué sur ce bateau. La semaine dernière, elle est entrée en contact avec sa famille qui vit dans un vaste camp de réfugiés rohingyas au Bangladesh. "Nous sommes en danger. Aidez-nous", a-t-elle lancé, selon un enregistrement audio de l’appel. "Nous n’avons ni eau ni nourriture, et personne pour nous sauver de ce bateau qui coule", a-t-elle renchéri.
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