La situation va de mal en pis entre l’Iran et les Etats-Unis depuis l’attaque de deux tankers le 13 juin en mer d’Oman. De nouveaux incidents sont intervenus dernièrement.
Un nouvel incident vient entacher les relations déjà tendues entre l’Iran et les Etats-Unis. Depuis l’attaque de deux pétroliers le 13 juin dernier, l’éclatement d’un conflit ouvert entre les deux pays est à craindre. Selon les Gardiens de la Révolution, ce jeudi 20 juin, un "drone espion américain" avait violé l’espace aérien iranien. Le "RQ-4 Global Hawk" du fabricant américain Northrop Grumman aurait été abattu aux premières heures de la journée dans la province d’Hormozgan. Toutefois, aucune image de l’appareil détruit n’a été dévoilée par la télévision d’État.
Après l’attaque des deux pétroliers dans le golfe d’Oman, l’armée américaine a renforcé mercredi ses accusations contre Téhéran. Les Etats-Unis continuent en effet de désigner l’Iran comme responsable de cet incident. Le Centcom, état-major américain chargé des opérations de l’armée américaine dans la région a alors mis la lumière sur l’explosion survenue à bord du Kokuka Courageous, l’un des deux navires attaqués le 13 juin. D’après la source citée par Le Figaro, elle a été causée par une mine ventouse "semblable à celles utilisées par l’Iran". L’équipage du cargo japonais a rapporté cette première tentative d’un engin volant non identifié d’attaquer le navire. Il est ensuite revenu trois heures après pour le frapper.
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De son côté, Téhéran a prévenu mercredi qu’il n’y aura pas de prolongation du délai de 60 jours accordé aux signataires européens de l’accord. Après l’expiration de ce délai, le 8 juillet, la République islamique commencera à enrichir de l’uranium à des degrés supérieurs aux limites fixées par le Plan d’action global commun (PAGC). Pour Washington, il s’agit sans aucun doute d’un "chantage nucléaire". La France, le Royaume-Uni et l’Allemagne mettent au point une nouvelle initiative diplomatique dans le but de préserver ce texte rudement négocié.