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Dans un communiqué commun, le Mexique, les États-Unis, le Honduras et le Guatemala ont fait part de leur décision de coordonner leurs efforts "de coopération et de soutien" dans l’enquête menée par les autorités américaines après cette tragédie survenue au Texas.
Au total, 53 personnes sont mortes à la suite de la tragédie des migrants retrouvés morts dans un camion surchauffé à San Antonio, au Texas. Tel est le dernier chiffre communiqué, mercredi 29 juin, par les autorités après le précédent bilan de 51 morts, dont 39 hommes et 12 femmes. Par ailleurs, 11 personnes sont toujours hospitalisées dans la région, ont précisé les services de l’immigration américaine sur les propos repris par Tv5Monde. Parmi les 53 victimes, il y avait 27 Mexicaines, 14 Honduriens, sept Guatémaltèques et deux Salvadoriens, a détaillé Francisco Garduno, à la tête de l’Institut national des migrations du Mexique. En revanche, trois personnes n’ont pas encore été identifiées.
Un employé municipal de San Antonio a fait la découverte macabre lundi soir après avoir entendu un appel à l’aide près d’une route où il travaillait. L’homme a trouvé les cadavres en entrouvrant la porte arrière du camion avec 64 occupants à l’intérieur. Parmi eux, 46 étaient déjà morts et 16 ont été transportés dans les hôpitaux environnants, où cinq sont décédés, est-il indiqué dans un communiqué du procureur fédéral en charge de l’affaire mercredi soir. Les migrants souffraient d’hyperthermie et de déshydratation aiguë après une journée marquée où le thermomètre affichait près de 40 degrés.
Après cette tragédie, quatre personnes ont été interpellées dans le cadre d’une enquête fédérale. Dans un communiqué commun, le Mexique, les États-Unis, le Honduras et le Guatemala ont assuré qu’ils allaient coordonner leurs efforts "de coopération et de soutien" dans l’enquête menée par les autorités américaines. Les quatre pays vont également créer un "groupe d’action immédiate" facilitant les échanges des informations. Dans la foulée, ils vont travailler de manière coordonnée pour démanteler les réseaux de trafic de personnes.
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