Christian Chavez/AP/SIPA
Dans la matinée du mardi 28 mars, au moins 39 migrants sont décédés et 29 autres blessés dans l’incendie de leur centre de détention, à Ciudad Juarez, ville mexicaine frontalière des États-Unis.
Le gouvernement mexicain a expliqué que l’incendie a été provoqué par des migrants qui craignaient une expulsion. "Ils ont mis des matelas à la porte du centre d’accueil et y ont mis le feu, sans imaginer que cela allait provoquer ce terrible malheur", a affirmé le président mexicain Andrés Manuel Lopez Obrador. "Il s’agit d’un mouvement de protestation qu’ils ont entamé, nous supposons qu’ils ont appris qu’ils allaient être expulsés, déplacés", a-t-il continué, rapportent les médias français comme Europe 1.
Les nationalités et les identités des victimes n’ont pas encore été communiquées. Le centre accueillait "principalement des migrants d’Amérique centrale et certains du Venezuela". Le président a confirmé le bilan de 39 morts parmi les migrants, révélé par l’Institut national des migrations (INM) qui est chargée de la gestion du centre.
> À lire aussi : Trafic de cocaïne avec le Mexique : 12 personnes, dont un douanier, mises en examen en Île-de-France
L’incendie a commencé dans la zone où les étrangers sans papiers sont hébergés. Une journaliste française a pu voir des membres du service médico-légal placer des cadavres sur le parking du site avant d’être emportés pour identification. Des militaires et la garde nationale gardent le centre. Par ailleurs, un sauveteur a affirmé qu’environ 70 migrants, la plupart des Vénézuéliens, y étaient.
Plusieurs migrants avaient été transférés sur le site, récemment, après une campagne des autorités locales contre les vendeurs de rue dont nombreux sont étrangers.
> Toute l’actualité internationale sur LINFO.re