Les républicains pointent du doigt le président Joe Biden, l’accusant d’avoir une responsabilité indirecte dans le meurtre d’une étudiante américaine en raison de sa politique jugée trop laxiste en matière d’immigration.
En février, une jeune infirmière de 22 ans a été tuée alors qu’elle effectuait son jogging matinal dans un parc de l’université de Géorgie, dans le sud-est des États-Unis. La police a rapidement arrêté un ressortissant vénézuélien en situation irrégulière, le suspectant de meurtre et d’enlèvement.
Les républicains ont immédiatement pointé du doigt la politique d’immigration de Joe Biden, l’accusant d’être trop laxiste face aux flux migratoires à la frontière avec le Mexique. Des figures politiques telles que Donald Trump ont affirmé que le meurtre aurait pu être évité si des mesures plus strictes avaient été mises en place. Lors d’un récent discours, l’ancien président avait accusé les migrants d’"empoisonner le sang" du pays.
Joe Biden, bien que promettant de ne pas diaboliser les migrants, a utilisé le terme "illégal", généralement associé à la droite politique. Le président américain a déclenché des réactions au sein même de son propre parti démocrate. "Je n’aurais pas dû parler d’un immigré illégal, c’est sans-papier", a-t-il reconnu lors d’une interview accordée à MSNBC.
Malgré les efforts du président Biden pour mettre en place une réforme de la politique d’immigration, les républicains bloquent au Congrès toute avancée sur ce sujet. Cette réforme, qualifiée de plus "dure" depuis des décennies, vise à instaurer des restrictions dans le système d’asile, à freiner les passages au sud dépassant les 5 000 personnes par semaine et à renforcer les effectifs de la police des frontières.
Source : 20minutes.fr