La Maison Blanche tente de récupérer les "problèmes de discours" de Donald Trump. Sa porte-parole, Sarah Sanders, assure que le président travaille dur pour s’assurer que la Russie n’interfère plus sur les élections américaines.
Donald Trump avait affirmé que sa langue avait fourché lorsqu’il a déclaré lundi à Helsinki qu’il ne "voyait aucune raison pour laquelle ce serait la Russie" qui aurait procédé à une ingérence dans la dernière campagne présidentielle américaine.
Le président américain a vanté mercredi sa "fermeté" face à Vladimir Poutine pour tenter d’apaiser la vive polémique née de ses déclarations très conciliantes à Helsinki. "Aucun président n’a été aussi ferme que moi sur la Russie (...) Je pense que le président Poutine le sait mieux que quiconque, sûrement mieux que les médias", a-t-il déclaré depuis la Maison Blanche. Interrogé peu après sur le fait de savoir si la Russie visait toujours les Etats-Unis, il a répondu d’un simple "non".
Face à cette énième controverse autour des propos du président, Sarah Sanders, sa porte-parole, a assuré qu’il avait été mal interprété. Ce "non" voulait seulement indiquer qu’il ne répondrait pas aux questions. Elle a d’ailleurs affirmé que la "menace" que fait peser la Russie sur la démocratie américaine existait "toujours". "Le président et son administration travaillent dur pour s’assurer que la Russie ne puisse interférer dans nos élections comme ils l’ont fait dans le passé", a-t-elle insisté.