La combinaison des perturbations climatiques et de l’influence de La Niña pourrait favoriser l’apparition d’ouragans. Cependant, il reste incertain s’ils auront un impact sur les zones habitées.
Le National Hurricane Center des États-Unis a émis sa première surveillance de l’année la semaine dernière, signalant une zone de l’océan Atlantique à surveiller pour un risque d’ouragan. Cette alerte, bien que non suivie de conséquences, préfigure une saison des ouragans potentiellement intense en 2024, selon les spécialistes. L’équipe de recherche de la Colorado State University prévoit jusqu’à 23 tempêtes significatives, tandis que d’autres chercheurs de l’université de Pennsylvanie estiment entre 27 et 39 tempêtes. La température record de l’Atlantique, en partie due au dérèglement climatique et à El Niño, fournit un environnement propice à la formation d’ouragans, même en présence de ce dernier, rapporte BFMTV.
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Le début de La Niña en 2024 pourrait avoir un impact significatif sur l’activité des ouragans. Contrairement à El Niño, La Niña tend à refroidir le climat, ce qui favorise le développement des tempêtes. Pendant La Niña, le cisaillement des vents dans l’Atlantique Nord diminue, créant des conditions propices à la formation d’ouragans. Le dérèglement climatique aggrave également la situation en augmentant la température des eaux, favorisant ainsi la formation de tempêtes. De plus, les ouragans semblent s’intensifier plus rapidement, passant rapidement du stade de tempête tropicale à celui d’ouragan. Bien que la saison des ouragans puisse être active, il est difficile de prévoir où les tempêtes se formeront et se déplaceront. Cependant, La Niña tend à déplacer les ouragans vers l’ouest à travers l’Atlantique, ce qui pourrait augmenter le risque le long de la côte Est des États-Unis, selon les experts.
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