Le nouveau missile balistique non-nucléaire de portée moyenne a été testé, jeudi 12 décembre à la base aérienne de Vandenberg, en Californie aux Etats-Unis.
Un porte-parole de la base américaine a transmis l’information par téléphone à l’agence RIA Novosti. Un nouveau missile balistique non-nucléaire de portée moyenne a été testé, jeudi 12 décembre, à la base aérienne de Vandenberg, en Californie aux Etats-Unis. Interdit auparavant par le Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI), il a été tiré depuis une rampe de lancement terrestre. "Nous procédons à présent à l’évaluation des résultats", a souligné le militaire sur le récit de Sputnik. "Les données recueillies et les leçons tirées de ce test permettront au ministère de la Défense de prendre des décisions sur le développement de futures capacités de moyenne portée", a de son côté déclaré le lieutenant-colonel, Robert Carver, porte-parole du Pentagone sur le récit de Lapresse.ca.
Ce n’est pas la première fois que les Etats-Unis procèdent à des tests de missiles. En août dernier, le Pentagone a déjà annoncé l’essai d’un missile de croisière de moyenne portée, interdit auparavant par le FNI. Le missile testé, une version du Tomahawk, a effectué un vol de plus de 500 km avant de toucher sa cible avec précision. Ce nouveau test de missile survient après la mise en garde des États-Unis contre la Corée du Nord pour tout nouvel essai nucléaire ou de missile balistique intercontinental. L’avertissement a été lancé au cours d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU organisée par Washington.
Le traité FNI sur les Forces nucléaires intermédiaires a été signé en 1987 et vise à démanteler les missiles à portée intermédiaire (de 500 à 5 500 km) des États-Unis et de l’URSS. Il a fait l’objet d’une résiliation unilatérale par Washington le 2 août 2019. En conséquence, la Russie a également suspendu sa participation.
>>> A lire aussi : tirs de missiles nord-coréens : Donald Trump donne son approbation tacite