Donald Trump a pris sa revanche quatre ans après sa défaite face à Joe Biden. Après avoir battu Kamala Harris à la présidentielle, l’ancien locataire de la Maison Blanche dirigera à nouveau les Etats-Unis et prévoit un programme à son image.
Après sa victoire à l’élection présidentielle américaine, Donald Trump sera de retour à la Maison Blanche en janvier 2025. Immigration, avortement, économie, découvrez l’essentiel de son programme relayé par BFMTV.
Avec une ambition sans précédent, Donald Trump promet de réaliser "la plus grande opération d’expulsion" de migrants de l’histoire des États-Unis. Et ce n’est pas tout : il vise à redéfinir le droit du sol, remettant en cause la citoyenneté automatique pour les enfants nés de parents sans papiers. Cette décision radicale pourrait transformer durablement le paysage de l’immigration américaine.
Sous l’administration Trump, les Etats-Unis pourraient devenir un véritable bastion du protectionnisme, avec des taxes douanières atteignant 60 % pour certains produits étrangers, notamment chinois. Dans un virage inattendu, il s’engage aussi à faire des États-Unis la capitale mondiale des cryptomonnaies. L’impôt sur les sociétés serait abaissé à 15 %, et les revenus de la Sécurité sociale pourraient devenir exemptés d’impôts, pour relancer l’économie en faveur de la classe moyenne.
Donald Trump reste volontairement flou sur la question de l’avortement, préférant laisser les États définir leurs propres lois, mais il suggère que certains sont "allés trop loin". Il pourrait redéfinir les règles de l’accès aux médicaments utilisés dans les IVG, une décision qui soulève bien des questions et inquiète ceux qui défendent les droits des femmes.
Pour Donald Trump, l’aide militaire et financière à l’Ukraine doit être repensée. Refusant d’être le banquier de la planète, il envisage de restreindre les soutiens financiers américains sans retour sur investissement. Il affiche une volonté de résoudre le conflit russo-ukrainien, ce qui pourrait signifier une pression accrue sur Kiev pour accepter des compromis.
En fervent défenseur d’Israël, Trump réaffirme son soutien inébranlable, tout en critiquant la manière dont le pays gère la guerre de l’information. Ayant reconnu Jérusalem comme capitale d’Israël lors de son premier mandat, il se montre résolu à soutenir son allié, même s’il n’hésite pas à pointer certaines faiblesses dans la stratégie médiatique israélienne.
Pour Donald Trump, le climat n’est pas une priorité. Il prévoit une sortie immédiate de l’Accord de Paris et la fin des subventions pour les énergies renouvelables. Son credo : une Amérique "forant à tout va", en augmentant la production nationale de gaz et de pétrole, signe d’un retour aux énergies fossiles au grand dam des écologistes.
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