En Haïti, les autorités ont affirmé, dimanche 7 février, avoir déjoué un projet de coup d’Etat visant le président Jovenel Moïse. Plusieurs personnes ont été arrêtées.
Jovenel Moïse soutient que son mandat à la présidence d’Haïti court jusqu’au 7 février 2022. Une importante partie de la population évoque cependant une fin de mandat à la date du 7 février 2021, soit an plus tôt.
Le chef de l’Etat est alors accusé de vouloir prolonger illégalement son mandat. Dimanche, les autorités ont indiqué, avoir déjoué un projet de coup d’Etat visant le président contesté, rapportent plusieurs médias.
D’après le ministre de la Justice, Rockefeller Vincent, lors d’une conférence de presse, cette tentative de renverser Jovenel Moïse impliquerait un juge de la Cour de cassation et une inspectrice générale de la police nationale haïtienne.
Il s’avère en outre que Mr Moïse aurait échappé à une tentative d’assassinat. Il a indiqué que les auteurs du coup de force déjoué en voulaient à sa vie. D’après le chef du gouvernement, Joseph Jouthe, vingt-trois personnes ont été arrêtées.
Jovenel Moïse maintient qu’il lui reste un an au pouvoir, mais le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire haïtien a reconnu, le 7 février, la fin de son mandat.
L’institution s’était dite "vivement préoccupée par les graves menaces résultant d’une absence d’accord politique en réponse à l’expiration du mandat constitutionnel du président de la République".