Anthony Behar/Sipa USA/SIPA
Les États-Unis poursuivent leur politique d’expulsion des personnes en situation irrégulière. Un premier groupe de 200 individus sans papier, originaires d’Asie centrale et d’Inde, devrait fouler le sol costaricain ce mercredi 19 février.
Cette initiative suit les décisions similaires du Panama et du Guatemala, ce procédé vise à faciliter le transit de ces personnes vers leur pays d’origine.
Le programme repose entièrement sur un financement du gouvernement américain et il est supervisé par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Selon les informations de la présidence du Costa Rica, les migrants seront transportés jusqu’à la capitale, San José, par vol commercial. Ils seront ensuite dirigés vers un centre d’accueil temporaire situé à environ 360 kilomètres de la ville.
L’objectif de cette démarche est de gérer efficacement les expulsions décidées par Washington, qui cherche à intensifier sa politique de lutte contre l’immigration clandestine. Depuis son retour à la Maison-Blanche le 20 janvier, Donald Trump a organisé des opérations de renvoi, parfois via des vols militaires.
Le Costa Rica devient ainsi le troisième pays d’Amérique centrale à coopérer avec les États-Unis sur cette question. Vendredi dernier, le Panama a déjà reçu un premier vol de 119 migrants asiatiques, avec un total estimé à 360 personnes en transit. Le Guatemala, quant à lui, n’a pas encore réceptionné de sans-papiers, malgré un accord signé avec Washington.
Cette politique migratoire soulève des débats sur l’implication des pays d’Amérique centrale dans la gestion des flux migratoires, alors que les expulsions américaines se multiplient. Le rôle du Costa Rica dans ce dispositif reste à surveiller dans les prochains mois.