Les Nations Unies ont tiré la sonnette d’alarme. Le changement climatique deviendrait plus meurtrier que le cancer s’il n’est pas endigué dans les prochaines années.
Ces dernières années, le climat est particulièrement perturbé par les activités humaines. Les émissions de gaz à effet de serre entraînent une hausse de la température moyenne sur la surface de la planète. Le monde tend vers une catastrophe certaine si rien ne change dans les comportements humains.
D’après un rapport du Programme des Nations unies pour le développement, publié vendredi, le changement climatique deviendrait plus mortel que le cancer si les émissions de carbone restent élevées. Il pourrait être jusqu’à deux fois plus meurtrier dans les régions les plus chaudes.
Dans la capitale du Bangladesh (Dhaka), par exemple, les décès dus au changement climatique représenteraient près du double du taux de mortalité actuel dû au cancer d’ici 2100 si les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas maîtrisées. C’est dix fois plus important que le taux de décès dans les accidents de la route.
Le rapport du programme onusien note que les fortes températures "mettent les systèmes cardiovasculaire et respiratoire à rude épreuve". La chaleur pourrait devenir plus mortelle que les accidents vasculaires cérébraux dans certaines villes comme à Faisalabad, au Pakistan.
L’administrateur du PNUD, Achim Steiner, a affirmé que "les communautés aux quatre coins du monde font face à une urgence climatique qui se fait sentir avec une rapidité et une virulence bien supérieures à ce qui était prévu". Il estime que réchauffement climatique actuelle est "à la fois une menace pour notre avenir et un risque très réel qui doit être traité... maintenant".
D’après le programme onusien, le respect de l’Accord de Paris est la seule solution. Les"progrès mondiaux concertés vers les objectifs de l’Accord de Paris" permettraient de réduire de plus de 80% la mortalité prévue jusqu’à la fin du siècle.