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Depuis le rachat de X par Elon Musk, les discours misogynes y sont de plus en plus fréquents. Son soutien à Donald Trump a amplifié cette tendance, influençant même Mark Zuckerberg, qui adopte à son tour une rhétorique viriliste sur ses plateformes.
L’élection de Donald Trump a marqué un tournant pour les mouvements masculinistes en ligne, avec un soutien croissant sur les réseaux sociaux. Andrew et Tristan Tate, connus pour leurs discours misogynes, sont arrivés aux États-Unis après avoir quitté la Roumanie, où ils étaient poursuivis pour des crimes graves. Leur influence a été renforcée par Elon Musk, qui, après avoir racheté X, a rétabli leur présence en ligne et affaibli la modération du contenu. Cette plateforme est devenue un espace privilégié pour les discours antiféministes et virilistes. Les algorithmes ont été modifiés pour mettre en avant les figures républicaines, contribuant à la diffusion massive d’idées ultra-conservatrices et à la normalisation de la rhétorique masculiniste, note TF1info.
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La montée en puissance des discours masculinistes ne se limite plus à Elon Musk et Donald Trump. Mark Zuckerberg adopte une posture similaire, remettant en question les politiques de diversité de Meta. Son souhait d’intégrer plus d’"énergie masculine" inquiète, notamment au regard de l’influence mondiale de ses plateformes. Facebook et Instagram étaient déjà critiqués pour leur modération insuffisante des contenus antiféministes. Désormais, des craintes émergent quant à une possible censure des sujets liés aux droits des femmes, notamment l’avortement. La suppression du fact-checking sur Meta alimente aussi les inquiétudes, renforçant un système de désinformation orchestré par le camp républicain. Face à cette dynamique, l’Europe tente de réagir avec le Digital Services Act, visant à mieux encadrer ces plateformes.
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