CNP/NEWSCOM/SIPA
Lors d’un discours qui a fait couler beaucoup d’encre, l’eurodéputé Raphaël Glucksmann a sévèrement critiqué la politique américaine vis-à-vis de l’Ukraine. D’après l’élu, les États-Unis n’incarnent plus les valeurs de la statue de la Liberté. Washington a réagi à cette déclaration.
Lors de son discours de clôture au congrès de son parti, dimanche 16 mars, Raphaël Glucksmann a exprimé son désarroi. Critiquant le désengagement de Donald Trump dans la guerre en Ukraine, il a lâché une déclaration percutante. "Nous allons dire aux Américains qui ont choisi de basculer du côté des tyrans, aux Américains qui virent les chercheurs pour avoir fait preuve de liberté scientifique : ’Rendez-nous la Statue de la Liberté", a-t-il dit, selon les propos rapportés par TF1. L’eurodéputé a rappelé que ce monument leur avait été offert, mais les Américains méprisent sa valeur. "Elle sera très bien ici chez nous", selon l’élu de 45 ans.
La porte-parole de la Maison-Blanche, a rapidement réagi à ces propos de Raphaël Glucksmann, les qualifiant de "déplacés". D’après Karoline Leavitt, l’eurodéputé semble oublier un fait historique fondamental : mes États-Unis ont joué un rôle important durant la Seconde Guerre mondiale. Ce qui a empêché l’Allemagne nazie de dominer l’Europe. "C’est seulement grâce aux États-Unis d’Amérique que les Français ne parlent pas allemand aujourd’hui, donc ils devraient être très reconnaissants envers notre grand pays", a souligné K. Leavitt.
Symbole emblématique des États-Unis, la Statue de la Liberté est une œuvre du sculpteur français Frédéric Auguste Bartholdi. Elle a été offerte par la France aux Américains en signe d’amitié, marquant le centenaire de la Déclaration d’indépendance américaine. Inauguré le 28 octobre 1886, ce monument est situé à New York, sur Liberty Island, au sud de Manhattan.
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