A l’approche d’un ultimatum fixé par Pyongyang à Washington pour la fin de l’année, le président américain a laissé entendre, lundi 16 décembre, que les Etats-Unis étaient sur leur garde.
En juin 2018, un sommet entre le président américain, Donald Trump, et son homologue nord-coréen, Kim Jong-un, avait permis de lancer des négociations, scellées par une déclaration d’intentions évoquant une "dénucléarisation complète de la péninsule coréenne". Mais malgré ce rapprochement spectaculaire, les pourparlers restaient dans l’impasse depuis l’échec du sommet de Hanoï, en février.
Donald Trump exige que Kim Jong Un renonce d’emblée à tout son arsenal atomique, alors que ce dernier réclame une levée rapide d’au moins une partie des sanctions internationales qui étranglent son économie. Pyongyang a donc donné jusqu’à la fin de l’année à Washington pour changer d’approche. Faute de progrès dans leurs discussions, la Corée du Nord a promis aux Etats-Unis un "cadeau de Noël" empli de menaces.
Ces derniers mois, les tirs de missiles nord-coréens de courte et moyenne portée se sont multipliés. Le secrétaire à la Défense des Etats-Unis, Mark Esper, a donc jugé le discours de Pyongyang "inquiétant". Il estime que la Corée du Nord pourrait procéder à un nouvel essai de missile avant la fin de l’année si elle n’était pas satisfaite de l’avancée des négociations. Donald Trump a déclaré, lundi : "Je serais déçu si quelque chose était en préparation, et si c’est le cas, nous nous en occuperons". Il a souligné qu’ils surveillaient la Corée du Nord "de très près".
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