Bony/SIPA
Mercredi, la ville de Houston au Texas a refusé l’ouverture du premier magasin de poupées sexuelles robotisées, présenté comme une maison close, aux Etats-Unis.
Une entreprise canadienne basée à Toronto vend des poupées sexuelles dotées d’intelligence artificielle, qui leur permettrait d’interagir avec des hommes "à la recherche de compagnie". KinkySdollS envisageait de s’étendre dans la ville texane de Houston (Etats-Unis), mais cette dernière le désapprouve.
Selon le maire de la métropole texane, Sylvester Turner : "Ce n’est pas le genre d’affaires que je veux voir dans la ville de Houston". Pour manifester son désaccord, la municipalité a modifié une ordonnance qui règlemente le commerce des activités sexuelles. Les membres du Conseil ont voté à l’unanimité pour approuver l’ordonnance modifiée lors de leur réunion ordinaire.
Cette loi n’est pas contre la vente de "robots sexuels", ni la pratique des relations sexuelles avec, toutefois l’accouplement avec une poupée dans un lieu de travail serait illégal. Les poupées sexualisées "peuvent être vendues, mais ne peuvent pas être utilisées", ajoute Sylvester Turner. Pour conclure, il a indiqué qu’il ne serait tout simplement pas possible d’avoir des activités sexuelles avec "un objet inanimé".
L’achat d’une poupée sexuelle pourrait coûter jusqu’à 15 000 dollars, soit dans les 13 000 euros, en fonction des accessoires dont elles sont dotées, selon le Guardian. Les clients auraient eu la possibilité de les essayer avant de les acheter.
Pour les médias locaux, il s’agirait d’"une maison close de robots", mais KinkySdollS s’est défendu de tout proxénétisme. Sous couvert d’anonymat, le propriétaire de l’entreprise a déclaré au Toronto Sun qu’ils étaient juste un magasin qui commercialise des poupées et non "une maison close".
(Source : RTL / TVA Nouvelles)
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