Les grandes instances en matière de sécurité aux États-Unis ont publié un communiqué pour évoquer des tentatives de piratages informatiques. Ils designent l’Iran comme principal responsable de ces faits.
La police fédérale, le bureau de la directrice du renseignement national et l’Agence de cybersécurité et de sécurité des infrastructures américains, ont parlé d’une même voix pour évoquer les piratages informatiques venant du territoire iranien.
"Nous avons constaté des activités plus agressives de l’Iran durant ce cycle électoral", assure les autorités américaines. Les campagnes électorales de Kamala Harris et Donald Trump ont été ciblées par ces tentatives d’espionnage.
Trois agences de l’État œuvrant pour la sécurité ont révélé des "activités rapportées récemment visant à compromettre la campagne de l’ex-président Donald Trump". Plus d’une semaine avant la sortie de ce communiqué, les personnes qui travaillent sur la campagne de Donald Trump ont déjà indiqué avoir été piratés. Elles ont pointé du doigt des "sources étrangères" pour la divulgation des échanges internes et des renseignements sur J.D. Vance, candidat à la Vice-présidence.
Quelque temps après, les équipes de Kamala Harris se sont plaintes des mêmes faits de piratage. Des membres du personnel de Google avait certifié l’appartenance d’une équipe de hackeur qui visent les deux prétendants à la magistrature suprême des États-Unis.
De son côté, Microsoft a sorti un bilan dans lequel il informe sur la présence de fausse plateforme d’information et des cyberattaques effectuées par l’Iran.