Cuba a dénoncé une attaque aux cocktails molotov contre son ambassade à Paris. Le pays tient le gouvernement américain pour responsable de cet incident.
Le journal Le Figaro relate que l’ambassade de Cuba, située dans le XVe arrondissement de Paris, a été la cible d’une attaque aux cocktails molotov. Les pompiers français ont précisé que deux engins incendiaires ont été lancés, mais ils ont été éteints avant leur arrivée. "Les deux engins ont causé des dégâts mineurs", ont-ils souligné.
Cette information a été affirmée par le ministère cubain des Affaires étrangères. Ce dernier a noté que l’attaque s’est produite avec trois cocktails molotov et un départ de feu a été éteint par des fonctionnaires de la mission.
Le ministre des Affaires étrangères, Bruno Rodríguez, s’est exprimé sur Twitter et a dénoncé une attaque terroriste aux cocktails molotov contre leur ambassade à Paris.
"Je tiens le gouvernement américain pour responsable de ces campagnes incessantes contre notre pays qui encourage ces comportements et des appels à la violence, en toute impunité, depuis son territoire", a-t-il renchéri.
A l’occasion de la fête nationale du 26 juillet, des manifestations pour et contre le gouvernement cubain ont été organisées dans diverses capitales. Elles ont eu lieu 2 semaines après les mouvements faisant un mort, plusieurs blessés, ainsi que des centaines d’arrestations sur l’île.
Lundi, le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, a appelé le gouvernement cubain à "respecter les droits et libertés légalement garantis du peuple cubain" et à "libérer les détenus" interpellés le 11 juillet lors des manifestations. Cette annonce a été soutenue par une vingtaine de pays, dont le Brésil, la Colombie et l’Equateur, note le journal.
Dans un autre tweet, le ministre Bruno Rodríguez a affirmé que les déclarations du secrétaire d’Etat américain ont "le soutien d’une poignée de pays qui ont subi des pressions pour se conformer à ses diktats".
"Cuba a le soutien de 184 nations qui exigent #EliminaElBloqueo", a-t-il souligné en référence aux sanctions américaines contre l’île.
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