Anton Novoderezhkin/TASS/Sipa US/SIPA
Jeudi 20 juin, Washington a annoncé l’interdiction du logiciel antivirus russe Kaspersky reprochant à ce géant de la cybersécurité une proximité avec Moscou.
Dans un communiqué, le département américain au Commerce a annoncé que Kaspersky ne sera plus en mesure, entre autres activités, de vendre ses logiciels aux Etats-Unis ou de fournir des mises à jour aux logiciels déjà utilisés.
Cette interdiction s’applique aussi aux sociétés affiliées, filiales et sociétés mères de Kaspersky Lab, rapporte Le Figaro. Washington a notamment reproché à ce géant de la cybersécurité une proximité avec Moscou, selon Yahoo Actualités.
Afin de donner aux clients le temps de trouver une alternative, Kaspersky sera néanmoins autorisé à mener certaines activités jusqu’au 29 septembre. Par ailleurs, trois entités liées à l’entreprise ont été ajoutées à une liste noire aux Etats-Unis en raison de leur collaboration avec les autorités militaires et de renseignements russes à l’appui des objectifs du gouvernement russe en matière de cyberespionnage.
Le département du Commerce a tenu à préciser que les sociétés et particuliers qui continuent à utiliser l’antivirus Kaspersky ne s’exposent pas à des sanctions américaines. Toutefois, ils sont avertis des risques liés à la cybersécurité.
Citée dans le communiqué, la secrétaire américaine au Commerce, Gina Raimondo a indiqué qu’à plusieurs reprises, la Russie a montré sa capacité et son intention d’exploiter des entreprises russes, telles que Kaspersky Lab, pour collecter et exploiter des informations américaines sensibles.
"Cette action est vitale pour notre sécurité intérieure et protègera mieux les informations personnelles et la vie privée de nombreux Américains", a de son côté souligné le secrétaire à la sécurité intérieure, Alejandro Mayorkas.
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