Dans un discours-bilan de politique étrangère prononcé à une semaine de son départ de la Maison-Blanche, Joe Biden a parlé de la crise en Ukraine et de la guerre dans la bande de Gaza.
À l’approche de son départ de la Maison-Blanche, Joe Biden a dressé un bilan optimiste de sa politique étrangère. Dans un discours prononcé lundi, il a affirmé que les États-Unis étaient « plus forts » sous sa présidence. Il a notamment cité des alliances consolidées, des adversaires affaiblis, et une place de leader maintenue sur la scène mondiale. Pour Joe Biden, « l’Amérique est en tête dans la compétition internationale », propos repris par 20 Minutes. Il a souligné que la Chine, souvent perçue comme un rival économique majeur, « ne nous dépassera jamais » sur la trajectoire actuelle. Le président sortant des Etats-Unis a également évoqué son rôle clé dans le soutien à l’Ukraine depuis l’invasion russe en février 2022. Rappelant sa visite à Kiev en 2023, il a déclaré que Vladimir Poutine avait échoué dans ses objectifs militaires, insistant sur l’importance de maintenir l’aide américaine et alliée à l’Ukraine.
Sur la guerre dans la bande de Gaza, Joe Biden a indiqué qu’un cessez-le-feu assorti de la libération des otages était « sur le point » d’être conclu. Celui qui a dirigé les Etats-Unis depuis 2021 n’a pas manqué de critiquer les climato-sceptiques. A son avis, le changement climatique représentait « la plus grande menace pour l’humanité ». Cette position marque un contraste fort avec son successeur, Donald Trump, connu pour son scepticisme envers les politiques climatiques. Il a conclu son bilan en affirmant que son mandat avait permis aux États-Unis d’utiliser leur puissance pour « rassembler des pays, augmenter la sécurité partagée, résister à l’agression, et défendre sans relâche la démocratie et les droits humains ».
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