Introuvable depuis plus de dix ans, Al-Zawahiri était considéré comme un des cerveaux des attentats du 11-Septembre aux Etats-Unis.
Dans la soirée de lundi 1er août, le président américain Joe Biden a annoncé qu’une frappe aérienne américaine à Kaboul, capital de l’Afghanistan, a tué le chef d’Al-Qaïda, l’Égyptien Ayman al-Zawahiri.
"Justice a été rendue, et ce dirigeant terroriste n’est plus", a-t-il déclaré.
Sur les ordres du locataire de la Maison Blanche, les États-Unis ont mené à bien une frappe aérienne sur la capitale afghane. La mort du leader d’Al-Qaïda va permettre aux familles des victimes du 11 septembre 2001 de tourner la page.
Happening Now : President Biden addresses the nation on a successful counterterrorism operation. https://t.co/JiYnzn5TUj
— The White House (@WhiteHouse) August 1, 2022
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Ayman al-Zawahiri était l’un des terroristes les plus recherchés au monde. Les États-Unis ont même promis 24,33 millions d’euros pour tout renseignement permettant de le retrouver. Après le décès d’Oussama Ben Laden, Ayman al-Zawahiri avait pris la tête de la nébuleuse djihadiste en 2011.
"Plus de 20 ans après le 11-Septembre, les États-Unis ont enfin rattrapé Ayman al-Zawahiri, le proche camarade et successeur de Ben Laden", a commenté Thomas Joscelyn, expert du cercle de réflexion Foundation for Defense of Democracies, lundi.