Lundi 19 octobre, Donald Trump a annoncé ouvrir la voie au retrait du Soudan de la liste noire américaine des États soutenant le terrorisme.
Lundi 19 octobre, Donald Trump a annoncé que le nouveau gouvernement du Soudan a accepté de verser 335 millions de dollars (environ 283,52 millions d’euros) aux victimes américaines du terrorisme et à leurs familles. Le président des États-Unis a précisé sur son compte Twitter qu’il retirera le Soudan de la liste des États soutenant le terrorisme lorsque cette somme sera versée.
Le Premier ministre soudanais, Abdallah Hamdok, lui a aussitôt répondu sur Twitter. "Merci beaucoup président Trump ! Nous sommes sur le point de nous débarrasser de l’héritage le plus lourd du régime défunt", a-t-il écrit. En effet, cette lourde sanction était en vigueur depuis 1993. Pour sa part, l’Union européenne s’est réjouie d’une décision capitale renforçant l’intégration du Soudan dans la communauté internationale, relate Franceinfo.
En septembre, le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, avait déjà parlé d’un projet d’accord. Il prévoit le versement de ces indemnités soudanaises pour les familles des victimes des attentats de 1998 contre les ambassades des États-Unis au Kenya et en Tanzanie.
Perpétrées par les djihadistes d’Al-Qaïda, ces attaques avaient fait plus de 200 morts. La justice américaine avait condamné le Soudan à verser 283,52 millions d’euros. "Nous exhortons le Congrès à adopter immédiatement la loi nécessaire pour mettre en œuvre l’accord. Cet accord ne peut pas être victime des blocages et querelles des élus", a dit Edith Bartley, porte-parole des familles des Américains tués à l’ambassade de Nairobi (Kenya).
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