Natacha Pisarenko/AP/SIPA
Le président argentin, Javier Milei, va quitter l’Organisation mondiale de la santé, a révélé son porte-parole ce mercredi 5 février. Cette décision suit celle des États-Unis.
L’Argentine a décidé de quitter l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Cette annonce a été faite mercredi 5 février par le porte-parole de la Présidence, Manuel Adorni. Cette décision s’explique, selon lui, par des désaccords majeurs sur la gestion des politiques sanitaires et l’ingérence politique perçue de certains pays au sein de l’organisation. Le ministre des Affaires étrangères, Gerardo Werthein, a été chargé de formaliser ce retrait.
Le gouvernement argentin critique notamment la gestion de la pandémie sous l’ancien président Alberto Fernandez (2019-2023), évoquant un confinement excessif et une perte de souveraineté. Le chef de l’Etat actuel, Javier Milei, estime que cette démarche renforcera l’autonomie du pays en matière de santé, rapportent les médias français comme BFMTV.
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Cette décision fait écho à celle de Donald Trump, qui a officialisé le retrait américain peu après son retour au pouvoir fin janvier. Javier Milei, en poste depuis décembre 2023, partage des affinités idéologiques fortes avec le républicain. Il le considère comme un allié stratégique et un modèle politique.
L’OMS a réagi avec déception à l’annonce américaine, appelant à une réévaluation. Le retrait des États-Unis, prévu pour janvier 2026, pourrait influencer d’autres nations à revoir leur engagement envers l’organisation.
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