Jair Bolsonaro l’a admis devant des sympathisants aux États-Unis, selon une vidéo diffusée lundi. Récemment inclus dans une enquête pour son rôle dans les saccages des lieux de pouvoir dans son pays, l’ancien dirigeant brésilien a "déploré" ces événements.
Battu par Luiz Inacio Lula, l’ancien président du Brésil, Jair Bolsonaro, n’a pas reconnu sa défaite électorale. Il avait quitté le pays pour les États-Unis fin décembre, deux jours avant la fin de son mandat et l’intronisation du nouveau chef de l’État.
L’ancien dirigeant d’extrême droite s’est récemment adressé à ses partisans, comme le montre une vidéo publiée lundi 16 janvier. M. Bolsonaro a reconnu avoir commis des "manquements" durant son mandat. "En quatre ans, tous les jours étaient des lundis. Y a-t-il eu des manquements, oui, c’est logique. Nous avons fait quelques erreurs", a-t-il avoué, selon les propos relayés par les médias. "Tout le monde commet quelques erreurs à la maison", y compris les membres du gouvernement, selon ses dires.
Au Brésil, la Cour suprême l’a récemment inclus dans une enquête pour son rôle dans les saccages des lieux de pouvoir. Dans l’extrait de vidéo mis en ligne par le site d’information Metrópoles, des sympathisants lui conseillent de ne pas retourner dans le pays.
Resté silencieux durant ses dernières semaines de mandat, Jair Bolsonaro condamne les "saccages" des lieux de pouvoir et nie toute implication dans ces assauts. Des infrastructures, du mobilier faisant partie du patrimoine national et des œuvres d’art ont été endommagés lors de ces mouvements de contestation. "Je déplore ce qu’il s’est passé", a-t-il dit. L’homme politique qualifie ces événements d’"incroyables".