Israël -Hamas : "Ce n’est qu’un début", promet Joe Biden après la libération des premiers otages

LINFO.RE – créé le 25.11.2023 à 12h19 – La rédaction

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Les Etats-Unis ont joué un rôle important dans les négociations permettant de libérer les premiers otages de la guerre entre Israël et le Hamas. "Ce n’est qu’un début", a promis le président américain Joe Biden.

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Prolonger la trêve ?

Le président des Etats-Unis, Joe Biden s’est exprimé sur la libération des premiers otages enlevés par le Hamas vendredi 24 novembre. Il a souligné que des douzaines d’otages retrouveront leurs familles dans les prochains jours, selon Europe 1. "Ce n’est qu’un début, mais pour l’instant cela se passe bien", a-t-il indiqué tout en exprimant sa reconnaissance. Il a par ailleurs estimé qu’il existait de "vraies chances" de prolonger la trêve de quatre jours, convenue entre Israël et le Hamas.

Travailler à leur libération

"Aujourd’hui, soyons reconnaissants pour toutes les familles qui sont réunies et celles qui le seront bientôt", a dit Joe Biden. Selon ses dires, tous ces otages ont traversé une épreuve terrible et c’est pour eux le début d’un long parcours de guérison. Il a souligné qu’ils étaient présents dans "ses prières". "Nous nous souvenons aussi de ceux qui sont encore en captivité et nous promettons de travailler à leur libération", a-t-il évoqué en mentionnant en particulier le sort de trois Américaines, dont une fillette de 4 ans.

Une solution à deux Etats

A cette occasion, Joe Biden a réitéré la nécessité de renouveler l’engagement à "œuvrer pour une solution à deux Etats" entre Israël et les Palestiniens. Pour lui, poursuivre sur la voie du terrorisme, de la violence, des meurtres et de la guerre, "ce serait donner au Hamas ce qu’il veut".
Il a indiqué encourager le Premier ministre israélien à "se concentrer sur la réduction du nombre de victimes civiles" pendant qu’il essaie d’éliminer le Hamas, "ce qui est un objectif légitime", selon lui. "C’est une tâche difficile. Ce que je prévois, et que j’espère, c’est que le reste du monde arabe (...) fasse pression sur toutes les parties (...) pour arrêter cela aussi vite que nous pouvons", a-t-il précisé.