Le président américain, Donald Trump, a réaffirmé, dimanche 5 janvier, son intention d’attaquer 52 sites culturels iraniens.
Pour venger la mort du général iranien Qassem Soleimani, tué par une frappe américaine vendredi à Bagdad, l’Iran et ses alliés ont menacé de riposter. De son côté, Donald Trump a mis en garde Téhéran en cas de riposte. Le président américain a évoqué 52 cibles qui seraient des sites culturels ayant une grande importance dans l’histoire iranienne. Le locataire de la Maison Blanche a réaffirmé, dimanche soir, ses menaces contre 52 sites culturels iraniens.
Devant des journalistes à bord de l’avion présidentiel Air Force One, Donald Trump a évoqué l’Iran en lançant : "On leur permet de tuer les nôtres. On leur permet de torturer et de mutiler les nôtres. On leur permet d’utiliser des bombes pour faire exploser les nôtres". Puis il a ajouté : "Et on n’a pas le droit de toucher leurs sites culturels ? Ca ne marche pas comme ça", rapporte Le Figaro.
De son côté, le chef de la diplomatie américain, Mike Pompeo, tente de tempérer les propos de Donald Trump en indiquant qu’en cas de représailles contre l’Iran, le droit international sera toujours respecté. Sur CNN, il a tenu à indiquer que : "Les Américains doivent savoir que nous les défendrons toujours et nous le ferons en respectant le droit international et la Constitution américaine". Toujours à ce sujet, il a déclaré sur ABC que : "Toute cible que nous pourrions frapper serait une cible légale".
Il faut souligner que si Donald Trump décide de mettre ses menaces contre Téhéran à exécution, il risquera de faire l’objet d’accusation de crime de guerre. En effet, selon la résolution 2347 votée à l’ONU en 2017, attenter des sites du patrimoine culturel ou religieux est susceptible de constituer, "dans certaines circonstances et conformément au droit international un crime de guerre".
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