Des représentants américains et chinois ont discuté de l’intelligence artificielle (IA) le 14 mai à Genève (Suisse). Les États-Unis ont exprimé leurs inquiétudes concernant une "mauvaise utilisation" de cette technologie par Pékin, craignant des dérives potentielles.
Alors que l’intelligence artificielle est souvent vantée pour ses avantages dans divers domaines, elle soulève également des préoccupations majeures. Des hackers et certains États exploiteraient des outils comme ChaosGPT pour des fraudes et des créations de "deepfakes". A l’instar de l’Union européenne, les États-Unis s’inquiètent des abus potentiels de l’IA, notamment par la Chine.
Des représentants des deux pays ont eu des discussions "franches et constructives" à ce sujet selon Adrienne Watson, porte-parole du Conseil de sécurité nationale. Les États-Unis ont insisté sur la nécessité de garantir la sécurité et la fiabilité des systèmes d’IA pour maximiser leurs avantages tout en gérant les risques de manière responsable. Washington a soulevé des préoccupations sur l’utilisation inappropriée de l’IA par la Chine, soulignant l’importance de maintenir des communications ouvertes sur les enjeux liés à cette technologie.
Les avancées rapides de la Chine dans ce domaine, notamment dans la création de "deepfakes", inquiètent les pays occidentaux. Ces technologies peuvent manipuler l’opinion publique de manière malveillante. Des entreprises comme TikTok ont alors annoncé des mesures pour signaler automatiquement les contenus générés par l’IA. TikTok est, par ailleurs, sous pression aux États-Unis, où une nouvelle loi oblige son propriétaire chinois, ByteDance, à vendre l’application dans un délai de 12 mois sous peine d’interdiction. TikTok a cependant contesté cette décision en justice.