Yassine Mahjoub/SIPA
Dans un article de blog publié récemment, le patron d’OpenAI Sam Altman a annoncé une révolution dans le monde du travail en 2025.
L’année 2025 pourrait marquer un tournant majeur dans le monde du travail avec l’arrivée des premiers employés virtuels, selon Sam Altman, PDG d’OpenAI. Ce dernier, connu pour avoir popularisé l’Intelligence artificielle avec ChatGPT, a annoncé lundi dans un article de blog que ces agents virtuels pourraient révolutionner la productivité. Ils seraient en effet capables d’effectuer des tâches complexes pour des entreprises. "Nous pensons qu’en 2025, nous pourrions voir les premiers agents IA rejoindre la population active et modifier sensiblement la production des entreprises", a-t-il écrit sur les propos repris par Tf1 Info.
OpenAI prévoit de lancer dès janvier un nouvel agent nommé "Operator", conçu pour réaliser des tâches variées telles que coder ou organiser un voyage. Grâce à une interface avec un ordinateur, cet assistant virtuel travaillerait directement au service de son utilisateur, redéfinissant les rôles traditionnels des collaborateurs humains dans de nombreux secteurs. Au-delà des employés virtuels, Sam Altman a affirmé qu’OpenAI savait désormais "comment construire une intelligence artificielle générale (AGI)", des systèmes supposés surpasser l’intelligence humaine dans divers domaines. Il entrevoit un avenir où des outils dits "superintelligents" accéléreraient les découvertes scientifiques.
OpenAI n’est pas seul sur ce terrain. Microsoft, avec son produit Copilot Studio, et Anthropic, via son modèle Claude 3.5 Sonnet, ont déjà pris les devants. Ces outils d’IA avancée peuvent réaliser des actions complexes sur un ordinateur, comme déplacer un curseur ou taper du texte. Le cabinet McKinsey utilise également des agents pour automatiser des processus, tels que la gestion des nouvelles demandes clients. Selon McKinsey, 30 % des heures travaillées dans l’économie américaine pourraient être automatisées d’ici 2030, impactant de nombreux emplois. Si les employés virtuels promettent d’améliorer la productivité, ils soulèvent aussi des questions sur l’évolution des métiers et la redéfinition des compétences humaines.
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