Cinq jours après les inondations et les glissements de terrain à Petropolis au Brésil, les secouristes poursuivent les recherches afin de retrouver les personnes disparues.
Le bilan des intempéries au Brésil ne cesse de s’alourdir. Selon les derniers chiffres dévoilés par les autorités, dimanche 20 février, 165 personnes, dont 28 enfants, sont décédées à la suite des inondations et des glissements de terrain. Les services d’urgence de l’État d’Espirito Santo, qui borde l’État de Rio de Janeiro ont annoncé deux victimes après de nouvelles tempêtes. Une personne a également perdu la vie après l’effondrement d’un mur dans la ville d’Alegre et une autre a été emportée par les eaux en essayant de récupérer une voiture dans la ville de Nova Venecia, soulignent les autorités citées par Le Monde.
Aidés par les habitants, les secouristes tentent encore de retrouver des personnes portées disparues, cinq jours après la catastrophe. Ils continuent alors de creuser les amoncellements de boue et de débris dans cette ville touristique située dans le sud-est du Brésil. Les autorités locales n’ont pas encore arrêté le bilan final de ces intempéries. Toutefois, elles ne pensent pas que des survivants puissent encore être extraits des décombres. Malgré cette chance infime de retrouver des rescapés, plus de 500 pompiers, avec des hélicoptères, des pelleteuses et des chiens renifleurs restent mobilisés sur les lieux.
Le Brésil a été durement touché par les pluies diluviennes provoquées par l’été austral cette année. Des dizaines de morts ont été recensés ces derniers mois dans les Etats de Bahia, Minas Gerais et Sao Paulo. Les experts attribuent ces précipitations comme ayant un lien au changement climatique.
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