La situation dans la deuxième ville la plus peuplée des États-Unis reste toujours "critique" près d’une semaine après le début des violents incendies qui encerclent la ville de Los Angeles en Californie.
Près d’une semaine après le début des incendies dévastateurs autour de Los Angeles, la situation reste critique. Avec un bilan provisoire de 24 morts confirmé par les autorités dimanche soir, la deuxième plus grande ville des États-Unis fait face à l’un des pires désastres naturels de son histoire récente. Malgré l’intervention de milliers de pompiers, le "Palisades Fire" continue de s’étendre. Il menace désormais la vallée de San Fernando, une région densément peuplée. Plus de 12.000 structures ont été endommagées ou détruites, et 150 000 personnes ont dû quitter leurs domiciles. Cependant, les vents chauds et secs, attendus jusqu’à mercredi, compliquent davantage la lutte contre les flammes. Ces conditions météorologiques, associées à une faible humidité, maintiennent la menace à un niveau difficile, rapporte BFMTV.
Les personnes évacuées devront patienter jusqu’à jeudi au minimum avant de pouvoir envisager un retour chez elles. De nombreux habitants tentent néanmoins d’accéder aux zones interdites pour récupérer des affaires essentielles ou évaluer les dégâts. Le chef des pompiers, Anthony Marrone, a justifié ces restrictions en soulignant que certaines zones sont toujours dangereuses et impraticables, comparables à des paysages "bombardés". Dans les rues de Los Angeles, les habitants se protègent comme ils peuvent, portant des masques pour éviter l’exposition aux fumées toxiques. Mais l’inquiétude grandit face à une crise mal maîtrisée.
Les autorités locales, déjà sous pression, doivent faire face à des accusations concernant la gestion de la crise. Les pompiers ont parfois été confrontés à des problèmes majeurs, comme des bouches d’incendie vides ou une pression d’eau insuffisante. La maire de Los Angeles, Karen Bass, a défendu les efforts de ses services, affirmant que toutes les équipes étaient mobilisées. La cheffe des pompiers a toutefois dénoncé le manque de financement et a pointé du doigt le budget alloué par la municipalité. Sur le plan national, Donald Trump a critiqué les dirigeants locaux, les qualifiant d’"incompétents". Le président élu des Etats-Unis a d’ailleurs déclaré qu’ils ne savent pas gérer une telle situation.
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