Ana García, la femme de l’ancien président du Honduras, a révélé son intention de se porter candidate à l’élection présidentielle de novembre 2025. Elle voudrait laver l’honneur de son mari, inculpé pour trafic de drogue.
L’épouse de Juan Orlando Hernández, ancien chef d’État hondurien, a déclaré sa prochaine candidature au scrutin présidentiel de novembre 2025.
Dans une déclaration faite mardi sur le réseau social X, l’ancienne première dame a annoncé sa décision de commencer sa pré-candidature à la présidence de la République pour le mandat 2026-2030. Ana García Carías se portera candidate sous l’étiquette du Parti national. Son objectif est de "défendre l’honneur de son mari", qui a été reconnu coupable de trafic de drogue par un tribunal de New York.
Dès mercredi, la femme âgée de 55 ans a lancé ce qu’elle qualifie de "croisade pour la justice", avec une réunion prévue au siège du Parti conservateur. Ana Garcia a souligné qu’elle a confié sa décision "aux mains de Dieu".
Selon son message posté sur le réseau social, la femme de Juan Orlando Hernández indique qu’elle a pris cette décision en réponse à l’appui exprimé par "des milliers de Honduriens". Son initiative vise à défendre son époux et à promouvoir un sentiment de justice au sein de la communauté.
Le 11 mars dernier, l’ex-première dame d’Honduras n’a pas mâché ses mots, qualifiant de "injuste" et de "basée sur des mensonges" la décision d’un jury fédéral de New York. Elle a pointé du doigt la partialité du juge et a dénoncé un complot orchestré par des hommes pervers.
Son époux, appelé "JOH", était au pouvoir à partir de 2014 jusqu’à 2022. L’ancien chef d’État a été déclaré coupable d’association de malfaiteurs en vue de trafic de drogues et d’armes, ainsi que de possession illégale d’armes. L’affaire a été jugée aux États-Unis.