Les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), principale agence fédérale de santé publique aux Etats-Unis pensent qu’il s’agit plus précisément de l’adénovirus dit "de type 41" connu pour provoquer de sévères gastro-entérites.
Comme dans plusieurs pays en Europe, des cas de l’hépatite infantile d’origine inconnue ont également été recensés aux Etats-Unis. A la suite d’une analyse chez de très jeunes enfants, les autorités sanitaires américaines ont privilégié vendredi 29 avril la piste d’un adénovirus comme cause probable de ces sévères inflammations du foie. "A l’heure actuelle nous pensons qu’un adénovirus pourrait être la cause de ces cas, mais d’autres facteurs environnementaux sont toujours étudiés", ont écrit les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), principale agence fédérale de santé publique du pays sur le récit du journal Le Figaro.
Les CDC se penchent plutôt sur l’adénovirus dit "de type 41" comme à l’origine de cette hépatite chez les enfants. Les adénovirus, plutôt connus pour provoquer des symptômes respiratoires, des conjonctivites ou encore des troubles digestifs, sont bien identifiés comme des causes d’hépatites, mais jusqu’ici uniquement chez des enfants immunodéprimés. Les chercheurs américains ont étudié de près neuf cas identifiés en Alabama entre octobre 2021 et février 2022. Les enfants étaient âgés de un à six ans se portaient bien avant d’attraper la maladie. La plupart d’entre eux ont souffert de vomissements et de diarrhées, et certains ont présenté des symptômes respiratoires. Ils sont tous actuellement guéris ou en rémission. Les analyses ont révélé que les neuf petits patients étaient porteurs d’adénovirus, dont cinq celui de type 41.
> A lire aussi : Japon : un premier cas d’hépatite infantile d’origine inconnue détecté
Les CDC ont écarté plusieurs autres causes, notamment l’infection à la Covid-19, et les virus des hépatites A, B et C. Il a été révélé que six des neuf enfants ont testé positifs au virus d’Epstein-Barr. Toutefois, ils "n’avaient pas d’anticorps, ce qui implique une infection passée, n’étant plus active", a écrit l’agence américaine. Les scientifiques poursuivent actuellement l’étude des cas dans d’autres Etats américains.