Les Etats-Unis comptent désormais six décès liés à une hépatite inexpliquée. Les scientifiques étudient toujours les causes potentielles de cette pathologie.
Six enfants, dont signalé un vendredi, sont décédés suite aux cas d’hépatites inexpliquées aux Etats-Unis. La nouvelle a été annoncée par les autorités sanitaires américaines qui affirment enquêter désormais sur 180 cas au total. Pour le moment, les scientifiques recherchent toujours la cause de ces graves inflammations du foie, a confié un responsable des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), principale agence sanitaire fédérale du pays. "À l’heure actuelle, l’hypothèse principale reste un rôle important joué par l’adénovirus 41", a déclaré Jay Butler, directeur adjoint en charge des maladies infectieuses aux CDC sur le récit de BFMTV.
La majorité des quelque 70 cas supplémentaires enregistrés entre début mai et cette semaine ne sont pas des cas récents. D’après les autorités sanitaires américaines, une grande partie a été signalée rétrospectivement. Les scientifiques cherchent à savoir si l’infection passée au coronavirus constitue l’une des causes de l’hépatite, mais les vaccins contre la Covid-19 ont été rayés de la liste des coupables potentiels. Et pour cause, la plupart des enfants malades ne sont pas vaccinés étant donné l’âge médian des enfants touchés qui est de 2 ans.
Aux Etats-Unis, 15 enfants atteints de cette hépatite inexpliquée ont dû recevoir une greffe de foie. Pour assurer une meilleure prise en charge des petits, les parents doivent surveiller les éventuels symptômes chez leurs enfants (vomissements, urine foncée, selles claires, jaunisse...). Ils doivent appeler immédiatement leur médecin en cas d’inquiétude.
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