Dimanche 21 janvier, le pape François a plaidé pour la libération d’un groupe de huit individus, comprenant six religieuses, qui ont été enlevés vendredi dernier à Haïti. Ce pays des Caraïbes est confronté à une recrudescence de la violence des gangs.
"J’ai appris avec douleur la nouvelle de l’enlèvement à Haïti d’un groupe de personnes, parmi lesquelles six religieuses", a dit le pape François après la prière de l’Angélus. Le souverain pontife a ensuite ajouté dans des propos rapportés par les médias français comme Le Figaro : "tout en demandant instamment leur libération, je prie pour l’harmonie sociale dans le pays. J’invite tout le monde à arrêter la violence qui cause tant de souffrances à cette chère population".
Selon la Conférence haïtienne des religieux (CHR), huit individus, dont six religieuses, ont été kidnappés vendredi alors qu’ils se déplaçaient en autobus pour se rendre dans des écoles à Port-au-Prince. Ces enlèvements, qu’ils ciblent des personnes inconnues ou des personnalités, sont en gausse depuis plusieurs semaines dans la capitale et sur certaines routes nationales.
Ces événements se produisent dans un contexte où le pays, étant le plus démunis du continent américain, fait face à une crise économique, sécuritaire, et politique profonde.
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