Le géant du web a décidé de rémunérer différemment ses salariées qui choisissent de télétravailler. Une pratique qui crée la polémique.
Un employé de Google, qui opte pour le télétravail, sera pénalisé en ne recevant pas 100% de son salaire. Les télétravailleurs font alors l’objet d’une baisse de salaire qui est calculée en fonction de son lieu de résidence indexé sur le coût de la vie. Le géant du web utilise alors un calculateur pour évaluer le salaire de ses télétravailleurs. un employé travaillant au bureau de New York, dont le lieu de résidence se situe à une heure de train du bureau, touchera un salaire en baisse de 15%.
Quant à un employé de San Francisco, dont le domicile est situé non loin du Lac Tahoe, soit à plus de 3 heures de route, la baisse de salaire pourra aller jusqu’à 25 %. Selon le calculateur de Google, les télétravailleurs, rattachés aux sièges de San Francisco ou New York et ayant des domiciles situés dans le centre-ville, ne risquent pas de subir une baisse de salaire. Un porte-parole de Google a commenté cette pratique en indiquant : "Nos rémunérations ont toujours été déterminées par la localisation", rapporte 20 Minutes.
Jake Resenfeld, professeur de sociologie à l’université de Washington à Saint-Louis, a commenté cette baisse de salaire subie par les employeurs de Google en cas de télétravail en déclarant que la firme "n’est clairement pas obligé de faire ça".
Le professeur a développé son point de vue en expliquant que : "Par définition, ils payaient ces travailleurs à 100 % de leur salaire, donc il ne devrait pas y avoir de problème à continuer à leur verser la même rémunération s’ils choisissent de télétravailler".
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