Le géant du numérique sera auditionné le 12 avril 2021 à San Francisco, aux États-Unis.
Il y a un an, quatre employés ont déposé une plainte contre Google. Ils ont avancé que leur licenciement a eu lieu après leur volonté de mettre en place un syndicat. De son côté, le géant du numérique a répondu qu’ils étaient accusés d’avoir violé les règles internes de sécurité.
Le National Labor Relations Board (NLRB), qui assure l’application du droit du travail, a rendu ses premières conclusions. Ainsi, Google aurait surveillé ses employés en regardant les présentations qu’ils avaient préparées pour tenter de convaincre les salariés à se syndiquer.
Google menait des interrogatoires d’employés sur des activités protégées. Il menaçait même des représailles s’ils passaient hors de la chaîne hiérarchique pour des plaintes au sujet de diverses thématiques, a estimé l’un des quatre employés licenciés.
L’audition de Google est prévue le 12 avril prochain à San Francisco. En attendant cette date, il a 15 jours pour répondre à la requête du NLRB. "Nous appuyons fermement les droits de nos employés sur le lieu de travail, les discussions libres et les débats respectueux ont toujours été dans la tradition de Google", a fait savoir un porte-parole du groupe.
Depuis plusieurs mois, Google fait face à plusieurs mouvements de contestation venant des salariés. Fin 2018, ils sont des milliers à manifester contre la gestion du harcèlement sexuel chez Google. Une autre manifestation dénonçait la signature des contrats en lien avec des conflits armés ou la gestion des frontières américaines par Google.
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