Les opérations de secours se poursuivent à Alausi, dans la province de Chimborazo (Equateur), après le glissement de terrain survenu dans la nuit de dimanche à lundi. Plus de deux jours après la catastrophe, l’espoir de retrouver des survivants s’amenuise.
La semaine passée, l’Equateur avait déclaré l’état d’urgence dans 13 provinces après des pluies torrentielles qui ont provoqué d’importantes inondations. Les précipitations qui se sont abattues dans le sud du pays a provoqué un glissement de terrain à Alausi, dans la province de Chimborazodans, la nuit de dimanche à lundi.
Un énorme pan de montagne s’est détaché, touchant 163 habitations. D’après le dernier bilan communiqué par les autorités mardi 28 mars, ce glissement de terrain a fait au moins 11 morts et 67 disparus. Les opérations de recherche continuent, mais les chances de retrouver des survivants sont de plus en plus minces.
Les difficultés liées aux intempéries compliquent les recherches, selon les pompiers. L’un des secouristes, cité par France 24, a expliqué qu’il y a une "accumulation de tonnes et de tonnes de terre" qui "rend difficile la survie des victimes". S’il y a des survivants piégés sous la coulée de boue, ils manquent probablement d’oxygène.