Evan Vucci/AP/SIPA
Le gel des aides fédérales est d’une "mesure très responsable", a assuré lors d’un point de presse la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt.
Le gel de plusieurs milliards de dollars d’aides publiques, annoncé par Donald Trump, a été suspendu ce mardi par une juge fédérale de Washington jusqu’au 3 février. Cette mesure a été prise après un recours déposé par plusieurs ONG et États démocrates influents. Selon la Maison-Blanche, le gel ne concernerait pas les aides aux particuliers, notamment l’assurance maladie destinée aux seniors. Karoline Leavitt, porte-parole de l’exécutif, a qualifié la décision de gel de "très responsable". Pourtant, cette déclaration a déclenché une vive réaction de la part des bénéficiaires et des associations, qui dénoncent un décret "sans base juridique ni justification valable". Face à ces contestations, la juge fédérale a immédiatement ordonné la suspension temporaire du décret, le temps d’examiner son bien-fondé. Parallèlement, les procureurs généraux de 23 États ont fait part de leur intention d’attaquer ce texte en justice.
Les démocrates ont rapidement réagi, dénonçant une décision "illégale, dangereuse et cruelle", rapporte BFMTV. Chuck Schumer, chef de la minorité démocrate au Sénat, a vivement critiqué l’initiative, qualifiant le gel des aides de "braquage à l’échelle nationale". Il a assuré que son camp utiliserait "tous les moyens" pour bloquer cette mesure, affirmant que "le président ne peut pas agir en violation de la loi". "C’est un braquage, réalisé à l’échelle nationale", a-t-il aussi cinglé, "le président ne peut ignorer la loi, et nous combattrons cette initiative par tous les moyens".
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