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Le Hamas a menacé de reporter la prochaine libération d’otages israéliens. Lundi 10 février, Donald Trump a promis "un véritable enfer" si ceux-ci ne sont pas tous ramenés avant samedi.
Donald Trump a réagi lundi en qualifiant de "terrible" la menace du Hamas de reporter la prochaine libération d’otages. Il a ensuite promis "un véritable enfer s’ils n’étaient pas tous ramenés avant samedi midi".
"En ce qui me concerne, si tous les otages ne sont pas libérés d’ici samedi midi, je pense que c’est une date convenable, je dirais : annulez l’accord de cessez-le-feu et (…) qu’un véritable enfer se déchaîne", a-t-il déclaré à la presse depuis la Maison Blanche.
La branche armée du Hamas a accusé Israël de violer l’accord de cessez-le-feu. Le mouvement a par ailleurs assuré que "la porte reste ouverte" pour que la libération d’otages israéliens contre des prisonniers palestiniens "se déroule selon le plan prévu (...) une fois qu’Israël se sera acquitté de ses obligations". Après cette déclaration, le gouvernement de Benjamin Netanyahu a ordonné à son armée de se préparer à "tous les scénarios", selon RTL.
Dans son plan, Donald Trump prévoit que l’Egypte et la Jordanie accueillent les Palestiniens de Gaza. A ce stade, les deux pays ont fermement refusé cette option.
Lundi, l’Egypte a rejeté "tout compromis" portant atteinte aux droits des Palestiniens vivant à Gaza, selon un communiqué publié après la rencontre du ministre des Affaires étrangères égyptien avec son homologue américain à Washington. De son côté, le roi de Jordanie Abdallah II a également écarté, la semaine dernière, "toute tentative" visant à prendre le contrôle des territoires palestiniens et déplacer ses habitants.
Face à ces refus, Donald Trump a affirmé qu’il envisageait d’arrêter les aides à ces deux pays.
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