Les résultats d’une étude sur les tortues géantes ont révélé que les tortues géantes en contact avec les humains affichent une résistance aux antibiotiques.
La Fondation Charles Darwin (FCD) a annoncé lundi 28 juin que huit antibiotiques ne sont plus très efficaces sur des tortues géantes des Galapagos. Cette conclusion est issue d’une étude, réalisée par des scientifiques issus de différents organismes, des universités espagnoles, et du zoo de Saint-Louis aux Etats-Unis et du Parc national des Galapagos, dont les résultats ont été publiés dans la revue Environmental Pollution. La diminution de l’efficacité des antibiotiques sur les tortues géantes est consécutive de leur contact avec les humains, rapporte 20 Minutes.
Selon cette étude, les tortues, vivant non loin des humains dans les zones agricoles, urbaines et touristiques, renferment une plus grande quantité de bactéries qui sont résistantes à des antibiotiques.
La FCD a aussi indiqué que les tortues "qui vivent dans des zones éloignées et sans interaction avec les êtres humains (…) présentent moins de résistance".
Pour rappel, douze espèces de tortues géantes ont été découvertes sur l’archipel des Galapagos, classées comme Patrimoine naturel mondial et Réserve de biosphère et situé à 1 000 km en face des côtes équatoriennes. Trois de ces espèces ont disparu.
Dans le cadre de cette étude, des analyses ont été réalisées sur les déjections de 270 tortues vivant sur les îles Alcedo et Santa Cruz. Les résistances aux antibiotiques s’étendent dans le monde, provoquant une pandémie invisible qui compromet la santé et les traitements de maladies humaines et animales, a fait remarquer Ainoa Nieto Claudin, une chercheuse au sein de la FCD et du zoo de Saint-Louis.
> Notre dossier sur les tortues.