Illustration-CATERS/SIPA
Le ministère équatorien de l’Environnement a révélé que les tortues géantes de l’île San Cristobal seraient issues d’une autre lignée.
Jusqu’ici, le nom scientifique des tortues géantes peuplant l’île San Cristobal, située dans l’archipel de Galápagos, était Chelonoidis chathamensis. Mais à la suite d’une analyse ADN effectuée sur des ossements dans une grotte, des chercheurs de l’université de Newcastle, de l’université de Yale, de l’ONG américaine Galapagos Conservancy ont découvert que les tortues vivantes ne partagent pas les mêmes gènes que les tortues appelées Chelonoidis chathamensis. Autrement dit, les près de 8 000 tortues vivant sur cette île de l’Equateur appartiendraient à une autre espèce.
Dans un communiqué, le ministère équatorien de l’Environnement a indiqué que "les scientifiques ont conclu que les près de 8 000 tortues qui existent aujourd’hui à San Cristobal pourraient ne pas être des Chelonoidis chathamensis, mais correspondre à une toute nouvelle lignée", rapporte Geo.fr.
L’ONG américaine Galapagos Conservancy a expliqué que le groupe de tortues géantes connues sous le nom scientifique de Chelonoidis chathamensis des hauts plateaux de San Cristobal "est presque certainement éteint". Et que par conséquent, deux espèces de tortues et non une seule, vivent sur l’île San Cristobal.
Pour rappel, l’archipel des Galapagos, qui est un site du patrimoine mondial doté d’une flore et d’une faune endémiques de la zone, a donné son nom aux tortues géantes. Selon le Parc national Galapagos (PNG), l’archipel comptait à l’origine 15 espèces de chéloniens géants (tortues de Galápagos), dont trois se sont éteintes il y a des siècles.
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