Le président américain Donald Trump a assuré dimanche que la "haine" n’avait pas sa place aux États-Unis après les deux fusillades qui ont fait 29 morts.
Les Américains ont connu un week-end sanglant. Au moins 29 personnes sont décédées après les deux fusillades survenues samedi matin et dans la nuit du samedi à dimanche. Une troisième a eu lieu dimanche 4 août faisant sept blessés. Le président des Etats-Unis Donald Trump a réagi à cette série de tueries en assurant que la haine n’avait pas de place aux Etats-Unis. "Il faut que ça s’arrête. Ça dure depuis des années", a-t-il poursuivi en référence aux massacres de grande ampleur qui touchent couramment le pays. "On a déjà fait beaucoup, mais peut-être qu’on doit faire davantage", a-t-il jugé dans son apparition télévisée.
Juste après la fusillade dans un hypermarché d’El Paso ayant tué 20 personnes, Donald Trump a été vivement critiqué par ses adversaires démocrates. Ces derniers dénoncent sa rhétorique anti-immigrés comme étant à l’origine de la montée de l’intolérance aux Etats-Unis. "Le président en personne promeut le racisme et la suprématie blanche", a commenté sur Twitter la sénatrice Elizabeth Warren, l’une des favorites de la primaire démocrate, sur le récit d’Europe1.
Donald Trump estime qu’un problème de maladie mentale se cache derrière ces deux fusillades meurtrières. Le président américain parle d’une maladie mentale très grave. Dans sa courte prise de parole, le locataire de ma Maison-Blanche a adressé ses remerciements envers les forces de l’ordre notamment leur intervention en moins d’une minute après le début de la tuerie. De son côté, Ivanka Trump a également commenté ces drames juste avant la prise de parole de son père. "La suprématie blanche, comme toute autre forme de terrorisme, est un fléau qui doit être détruit", a-t-elle écrit sur Twitter.
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